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( 29 janvier, 2014 ) the au riz the au riz mais quel était dont ce riz mélangé à ce thé ? que j’entendais, petit, se planter, en beauté, tels des hameçons gantés mais prêts à m’appâter, dans mes oreilles fragiles et déjà bien gâtées des syllabes graciles brûlantes comme ciel d’été qui m’irradiaient, radieuses, générant ma gaieté. cette boisson si étrange, je ne sus que plus tard qu’elle modifiait le monde, bouleversait les regards et plus elle était chaude, plus elle plantait son dard culminant sur les monts, plantant son étendard en chantant, haut, son ode, dans les facs et les bars faisant boire les bavards et griser les gens d’art ! a table, tous étaient envoûtés par ces belles pensées thé au riz mescaline, tous les malheurs pansés ce mal qui nous ravine, une drogue pour compenser et ces flots de savoir avec lesquels danser. mais quel était dont ce riz mélangé à ce thé ? que j’entendais, petit, échangé en piété je le compris plus tard et en fut tout hanté quand ses arômes puissants finirent par décanter que son parfum naissant volait en légèreté dans mes sens exaltés aux papilles dilatées lorsque le thé au riz devint une théorie de ma bêtise d’enfant, je m’amusai, souris, auparavant naïf, cette nouvelle me grandit ce breuvage incisif me donna plein d’envies une fleur qui germe dans le creux des consciences et qui, dans tous les milieux, égrène ses sciences comme autant de boutons qui vers les cieux s’élancent elle sort de sous la terre et vers l’avenir avance se défiant des week-ends, encore plus des vacances elle crée des happy-end, jusqu’aux nouvelles errances… car cette fleur mirifique attend d’être coupée ce qui, dans son mathème, renvoie à réfuter et, qu’elle soit croyante, profane ou bien athée elle suit sa propre pente et fane, elle est mâtée ! mais quel était dont ce riz mélangé à ce thé ? a présent je le sais, un bouquet de pensées qui se répand, joyeux, toujours prêt à danser et donnant aux regards ses couleurs chamarrées publié dans poèmes récents par enallantversfred poster un commentaire -- ( 2 janvier, 2014 ) gueule de boire gueule de boire le matin, je musarde hors mansarde le long des lacs brumeux, je joue au barde sans sauvegarde, je me garde des lézardes en prends pour mon grade et me dégrade. dégradation aussi ces arbres qui se reflètent. leurs crêtes en goguettes se déforment et s’entêtent a se mêler, net, à ces effluves dans ma tête celles qui me guettent, celles de ma dette. au gré des pas ma vision se transforme vice de forme, j’hallucine derrière l’orme l’apparente silhouette chrome d’une belle môme céleste apparition qui, embellit mon psaume. oui, cette image, mirage, m’a rappelé la vie je sors des marécages, cage, et de nouveau survis. a nouveau de la rage, fin de la litanie, je surnage sans ramage et suis ce beau parti. fleur de lys, lisse, je glisse et tu m’enlises je te succède et te bis, toi, ma créatrice toi qui, du haut de ton précipice, me rends sisyphe plus qu’incisif. pour moi, belle lys, devient ma bérénice ! ! porteuse de victoire, et éclairant le noir, plus jamais ces histoires finies les gueules de boire… publié dans coeur. rouge par enallantversfred (1) commentaire -- ( 31 décembre, 2013 ) hommage à un ami, hommage à un ami, je voudrais rendre hommage à un ami. de la chaleur humaine il me transmit lors des premiers temps passés lorsque, cheveux déjà presque rasés, pantalon et veste de sport chaussure de montagne en rapport il descendait de saint-etienne là où je vivais plutôt vers vienne pour venir travailler sur feyzin il était pourtant loin d’être zinzin ! qu’il avait de la classe l’éduc de la mas lorsque d’unité en unité il transmettait en masse ses messages remplis d’équité véhiculant sa probité et son intégrité aux personnes qui, bien qu’handicapées, etaient pleine de volonté pour, de leur carcan, s’échapper ! qu’il avait de la classe l’éduc de la mas mais un jour il nous quitta, n’en pouvant plus de subir le dictat qui pouvait agir comme un prédateur lorsque nul ne lui donnait tort notre éduc de la mas n’aimait pas les rapaces et, loin d’être à la ramasse il trouva bien plus classe de tout laisser sur place !.. je ne le connaissais pas bien encore et ce fut par le biais d’un ténor, ami éduc que nous avions en commun qu’autour de plats épicés aux odeurs de cumin j’appris à mieux apprécier cet humaniste né ! phil parlait avec une authenticité innée ma réflexion fut d’emblée enrichie par ces pensées et ce désir d’évoluer qui chez lui ne sont jamais avachis sachant avec justesse s’évaluer ! si je fus tant frappé par son respect et son éthique c’est que ces valeurs manquent en ces temps pragmatiques où les biens prennent le pas sur les personnes où la raison vacille et où l’argent résonne où le cynisme claironne, excusez, c’est trop, j’en frissonne !… phil, comme un dernier rempart phil, contre la vanité liée au pouvoir… collectionneur, brocanteur à ses heures, il aime le terroir et l’ancien fait son bonheur, mais il est aussi amateur éclairé de chimay rouge ou bleue, il la déguste comme jamais de la fumée sort alors de nos verres « à la trinque » tant nos discussions vont loin et tant elles nous requinquent porté en permanence d’une vraie humilité authentique rémanence de l’ancienne charité valeurs que d’aucuns n’ont connues, que d’autres ont oubliée, phil n’a jamais perdu de vue ce qu’écouter veut dire il accepte tous les avis et sans nullement médire il commente et se garde bien de juger son prochain, tant l’autre à ses yeux reste, dans sa complexité, quelqu’un. il m’a aidé, lorsqu’en des temps obscurs je me questionnais sur les chemins impurs la religion me semble pour lui une caisse de résonnance faites de croyances, espoirs et valeurs agrégés dans une transcendance phil, capable de se mettre en danger pour son intégrité… comme lorsqu’il me parla, lors d’un dîner arrosé, sa sexualité je compris alors que son amour dépassait les bornes sexuées et qu’il était prêt à franchir les barrières de railleries ou bien encore d’huées avait-il choisi de ne pas choisir ou bien de tout prendre ? la présente célébration manifeste l’attachement de cet homme pour un autre que je croisai plus tard et appris à apprécier justin, personne de conviction et pleine de connaissances en somme justin, même humilité et bientôt une amitié qui n’a jamais vacillé malgré des différents qui ne sont que faux semblants a la grande époque des fourbisseurs, belle artère d’avignon, ils nous recevaient pour un repas copieux du moins à mon opinion, puis nous circulions dans la ville fortifiée, toujours reçus comme des papes pour quelquefois reprendre la fête au soir, retourner aux agapes c’était à charge d’une revanche qui se prenait champ du roy là où les festins n’en étaient pas moins de fort bon aloi… a quand la route vers la ciotat, où nous ne céderons pas un iota pour fêter les pins et la mer s’enivrer d’un bon vin et rejeter l’amer ? aujourd’hui pas plus témoin que vous de cette belle fête, je n’en suis pas moins témoin, me tourne vers eux pour leur dire : faites !… et que votre amour vous porte encore longtemps sur les rives de la félicité là où le bonheur s’alanguit et la quiétude a droit de citer que vous vous éleviez encore plus haut vers la clarté, loin des opacités celles qui par devers nous nous éloignent de toute probité bonheur à vous… publié dans coeur. rouge par enallantversfred (1) commentaire -- ( 30 décembre, 2013 ) agasef story : la force de l’hetre agasef story : la force de l’hetre c’est l’histoire d’une association, une association créée pour promouvoir l’action sociale, une association qui n’a cessé de s’agrandir, se construire, s’enrichir, se bâtir, une association qui a dû se transformer, se réformer, s’est déformée et reformée tout cela sans jamais se renfermer. cette association, sur ses missions, a su se centrer, puis se décentrer, cherchant ailleurs, pour enfin se recentrer autour de valeurs sûres ou d’un labeur plus pur une association qui, dans un monde complexe, a pu enrichir ses équations toujours avec ce